Les acrobaties juridiques et les agitations fébriles, à vous rompre le souffle, ce dernier temps, sur les Réseaux Sociaux, pour démontrer l’ÉLIGIBILITÉ des membres du CMT et consorts, parfois tu commences à avoir des doutes profonds et remettre en cause le peu que tu as appris à l’école. Et ce, par l’apparition brusque des spécialistes de tous acabits. Comment on peut blaguer avec l’intelligence des gens à ce point ?
Dès que tu parles de ce texte de l’Union Africaine, on te dit que Tchad est un pays SOUVERAIN, qui a une Constitution (Charte?) », que le DNIS aussi est souverain, avec des DÉCISIONS EXÉCUTOIRES, que son cas est spécial. Pensez-vous que Moussa Faki allait être prêt à se mettre en difficulté dans une situation qui l’a fragilisé et le place aujourd’hui dans une posture inconfortable ?
Mais est-ce cette exception accordée au Tchad par l’Union Africaine, pendant la CONFISCATION DU POUVOIR PAR LES ARMES (Changement anticonstitutionnel) dans un contexte d’incertitude bien précis, concerne aussi la question de l’ÉLIGIBILITÉ des membres du CMT?
À mon avis, c’était l’impossibilité de retourner à l’ordre constitutionnel, pour des »raisons sécuritaires » pour un pays qui était en guerre, et la sous-région qui serait instable sans le Tchad à cause de ses engagements militaires. Mais maintenant qu’il y a une accalmie, ne peuvent-ils pas revenir à leur vrai rôle de sécurisation du pays pour aider celui qui sera élu.
Et d’ailleurs, le CMT même s’est engagé solennellement à rendre le pouvoir, après 18 mois de Transition. Si la persistance de l’insécurité est un argument de faire une prorogation, c’est qu’on ne peut rien espérer, quelle que soit l’alibi à faire prévaloir pour soutenir cette confiscation du pouvoir, de manière non démocratique.
On peut être d’accord qu’à cause d’organiser les élections maintenant, on peut encore comprendre, mais de là, à se livrer à des »masturbations juridiques », avec des piètres arguments pour rendre éligibles les membres du CMT est une malhonnêteté intellectuelle.