Il faillait un mécanisme d’échange des produits commerciaux pour favoriser le « made in Afrique », c’est dans ce contexte que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est née. Cinq ans après , cet espace commercial continental a du plomb dans l’aile pour plusieurs raisons.
Lancée en 2019 à Niamey au Niger par les chefs d’État africains lors du sommet de l’Union africaine, la Zlecaf a pour objectif de faciliter le libre-échange continental entre les 54 pays africains. L’accès est mis particulièrement sur la levée des droits de douanes afin d’encourager les échanges .
Toutefois, sur le papier tous les États membres doivent en profiter et le principe gagnant-gagnant est privilégié , mais en pratique, il y a des perdants. Ce qui est dû à l’enclavement de ces pays. Il y a aussi, un déséquilibre au niveaux de production , car les États qui se considèrent « riches» ont tendance à négliger les pauvres.
Au départ, le problème des techniques d’harmonisation des règles commerciales étaient considéré comme le plus grand défi . Mais , en avançant des tensions politiques, l’insécurité , le défi logistique et la persistance des pratiques malsaines des douaniers et policiers postés aux frontières , entravent la bonne marché de l’organisation panafricaine.
Pour des intérêts politiques, il est difficile que certains États commercent entre-eux à l’Exemple du Maroc et l’Algérie. L’insécurité dans le Sahel et les changements anticonstitutionnels compliquent davantage la coopération économique . Sans oublier l’insuffisance des infrastructures routières et ferroviaires et aussi défectueuse .
Certes, il serait tôt de parler de l’effectivité de la zone de libre-échange continental, mais la géopolitique, l’insécurité , le complexe de supériorité de certains États et le cynisme des chefs d’État africains, l’avenir de cet espace commercial semble ombrageux.