Le samedi, 24 février 2024, les Chefs d’État des pays non exclus de la CEDEAO se sont réunis en sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria pour statuer sur la situation complexe qui prévaut au sein de l’organisation notamment le cas du Niger qui s’est vu infliger des sanctions après le coup d’État ayant renversé le président Mohamed Bazoum.
Après des discussions à huis clos, les Chefs d’État ont décidé unanimement de lever avec effet immédiat les sanctions infligées aux Niger après le coup d’État ayant renversé le Président Bazoum et porte le CNSP au pouvoir. Selon le président de la commission de la CEDEAO, ces sanctions ont été levées pour des raisons religieuses et humanitaires dont est victime la population. La levée de ces sanctions intervient également après l’annonce du retrait coordonné de l’organisation ouest-africaine par le Burkina, le Mali et le Niger.
Toutefois, l’instance maintient les sanctions individuelles infligées aux membres du CNSP qui, selon le communiqué final seraient à l’origine de la détention illégale du Président Bazoum malgré les appels à sa libération.
Pour rappel, les sanctions de la CEDEAO contre sont intervenues une semaine après le putsch du 23 juillet 2023 ayant renversé le Président Mohamed Bazoum.