Les chefs d’état-major des armées ouest-africaines sont en conclave depuis hier 17 août 2023 au Ghana pour discuter des modalités d’une éventuelle intervention armée au Niger. Les détails de l’intervention militaire envisagée dans le but de réinstaller dans ses fonctions le président déchu Mohamed Bazoum sont sur la table
Si l’option d’une opération armée reste sur la table, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) semble encore privilégier la voie du dialogue et de la diplomatie avec le régime militaire au pouvoir à Niamey.
Cette rencontre intervient deux jours après qu’au moins 17 soldats nigériens ont été tués et 20 autres blessés dans une attaque de jihadistes présumés, dans le sud-ouest du Niger près de la frontière du Burkina Faso.
Dans un communiqué diffusé le 15 août dernier, la Cedeao avait évoqué « différentes attaques perpétrées par des groupes armés » ayant « provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens ».
Condamnant ces attaques, l’organisation a appelé les putschistes à « rétablir l’ordre constitutionnel » dans le pays pour se concentrer « sur la sécurité » qui s’est « davantage fragilisée depuis la tentative de coup d’État le 26 juillet dernier.