Dans les salons feutrés et certains coins de N’Djaména, la rumeur d’un coup d’Etat déjoué est sur les lèvres. L’arrestation de quelques officiers de l’armée vient renforcer cette rumeur. Surtout, l’interpellation de Baradine Berdéï. Mais l’état-major des armées dément ces informations.
L’Etat-Major général des armées a par communiqué n°0008/ANT/EMGA/EM/B5/2022 du 13 décembre 2022 signé par le Général de brigade Azem Bermandoa Agouna dément les rumeurs d’une tentative de coup d’Etat mais informe qu’un groupe d’officiers a été interpellé.
« Depuis quelques jours, des folles informations circulent sur la toile faisant état d’un coup d’Etat. L’état-major général des armées dément défend toutes ces informations et porte à l’attention de l’opinion nationale et internationale qu’un petit groupe d’officiers de l’armée nationale tchadienne manipulé par les civils projette des actions tendant à perturber les institutions de la République. Ce groupe d’hommes était suivi par le service des renseignements militaire qui a mis fin à leur projet macabre en les interpellant aux fins d’enquête », peut-on lire dans le communiqué.
Que s’est-il passé enfin ?
Nos confrères du journal Abba Garde annonce l’arrestation de 12 personnes par la direction des renseignements militaires. Ils informent que sources secrets confirment que des réunions subversives se tiennent dans des casernes mais doutent de l’envergure et de la capacité des personnes mises en cause à mener un éventuel coup d’Etat.
Même si l’expression coup d’Etat paraît inappropriée, la déclaration du porte-parole de l’armée le Général de brigade Azem Bermandoa Agouna vient renforcer l’idée d’une activité subversive lorsqu’il déclare : « à cet égard, l’état-major général des armées rassure la population et l’invite à vaquer normalement à ses occupations les renseignements militaires poursuivent leur investigation aux fins de neutraliser les perturbateurs » à la fin du communiqué.