Canal France International (CFI) en partenariat avec la maison des médias du Tchad, dans le souci de lutter contre les fausses informations organise un forum sur la lutte contre la désinformation au Tchad.
Cette session est organisée à l’intention des journalistes et responsables éditoriaux de médias, les membres de la Hama, les organisations membres de la maison des médias du Tchad, les membres des organisation de la société civile (blogueurs, humoristes, influenceurs… ).
L’objectif principal de ce forum est de contribuer à une information fiable, objective et indépendante au Tchad.
Durant deux jours, les participants seront outillés sur 4 thèmes à savoir : la désinformation au Tchad, faut il s’en inquiéter ? Quel Fact-checking pour les médias tchadiens? Enjeux, risques et opportunités éditoriales; Liberté de la presse, régulation et auto-régulation des médias; L’éducation aux médias et à l’information à l’ère d’internet/Quelle réponse au problème de la désinformation? .
Dans son mot de circonstance, le secrétaire exécutif de la Maison des Médias du Tchad André Kodmadjingar rappelle que cette situation menace non seulement la cohésion sociale mais aussi le vivre ensemble des Tchadiens puisqu’elle pose d’énormes défis pour l’accès du public à une information fiable.
Le Président Directeur Général du Canal France International ( CFI)Thierry Vallat martèle pour sa part que surtout avec les réseaux sociaux, la désinformation semble être le quotidien de beaucoup de personnes. Elles jouent sur les émotions et sont manipulées par les esprits malveillants . C’est un phénomène vieux comme le monde mais de nos jours, il prend une ampleur inédite, a t- il relevé.
Lançant officiellement les travaux, le président de la haute autorité des médias et de l’audiovisuel Abderamane Barka Doningar pointe du doigt le danger que court le grand public en se nourrissant de la désinformation. Car pour lui, le droit du public a une information fiable est menacée. « La lutte contre la désinformation et la haine en ligne pourrait se construire dans une convergence d’efforts entre le régulateur, les plateformes numériques, les médias et leur utilisateurs », propose le président de la Hama.
Mantar Larissa