La lutte pour l’accès à la fonction publique des lauréats des écoles professionnelles et autres diplômés en instances d’intégration est sabotée par certains des diplômés qui luttaient pour leur intégration.
Faisant déjà membres de l’effectif des fonctionnaires de l’Etat, les frondeurs d’hier tournent le dos à leurs camarades qui sombrent encore dans le désespoir. Emmanuel Neuzilka et ses compères intégrés à la fonction publique à la faveur de leurs anciens camarades d’écoles et universités hier ont raté l’occasion de sortir par la grande porte.
Emmanuel Neuzilka est reçu par le PCMT comme le porte-parole des lauréats des écoles de formation professionnelles. A ce titre, il doit nécessairement faire comprendre aux PCMT que ces diplômés qui attendent à la porte de la Fonction publique doivent y avoir accès.
Malheureusement, « le Collectif des Lauréats des Ecoles Professionnelles de l’éducation reçu par le PCMT compte dans ses rangs des centaines des jeunes intégrés, est venu à la rencontre du Chef de l’Etat pour lui exprimer de vive voix toute sa reconnaissance pour les actions louables menées en faveur des diplômés des écoles professionnelles de l’éducation. Le porte-parole du collectif, Emmanuel Neuzilka, voit en cette intégration des diplômés à la Fonction Publique, la matérialisation de la volonté du Chef de l’Etat à œuvrer pour un réel épanouissement de la jeunesse. […] Pour ses actions salvatrices posées en faveur de la jeunesse, le Collectif des Lauréats des Ecoles Professionnelles a tenu à honorer le chef de l’Etat, Général Mahamat Idriss Déby Itno en lui décernant un diplôme d’honneur.», peut-on lire sur le site de la Présidence de la République.
Il est impensable et injuste de lancer le concours à l’INJS au niveau national et l’ENS d’Abéché alors que les lauréats issus de ces centres d’instructions sont gazés à chaque fois qu’ils réclament leur intégration sans succès. Ces lauréats qui réclament leur intégration à cor et à cri ont été recrutés dans des écoles de formations professionnelles en fonction des besoins émis par l’Etat à travers les départements ministériels. Alors, l’Etat doit les intégrer jusqu’au dernier avant d’envisager former d’autres. Car, il est inconcevable de former, laisser sur les carreaux et vouloir former d’autres.